transition numérique

Encore un rapport du Conseil National du Numérique. Le CNNum n’est en effet pas novice dès lors qu’il s’agit de numérique. Grand coordinateur de la concertation publique du projet de loi Numérique, maintenant Loi Lemaire, le CNNum délivre régulièrement ses recommandations sectorielles. Pour quelle légitimité ? Celle, entre autres, de ses trois co-présidents : Guy MAMOU-MANI, co-président directeur de Groupe Open, Sophie PÈNE, professeur à l’Université Paris Descartes et Amal TALEB, directrice adjointe des affaires publiques de SAP. Tiens, un acteur dans l’édition de solutions pour les entreprises.

En voyant les 5 pistes du rapport pour contribuer à la transformation numérique des PME et TPE, rien de surprenant.

Fédérer les acteurs autour d’une marque forte, portée par une mission dédiée et rattachée à la Direction Générale des Entreprises. Le programme devrait s’inspirer de la French Tech pour permettre de renforcer les liens entre PME, start-up et grands groupes. Parallèlement, le CNNum propose de créer un réseau d’accompagnement, les « connecteurs » numériques. Certains seraient bénévoles, d’autres labellisés et subventionnés par l’État.

Mettre en place une plateforme de ressources personnalisables par les entreprises en fonction de leurs besoins. A l’image des sites des opérateurs de la téléphonie, il intégrerait un module permettant de faire son propre auto-diagnostic sur le numérique. Un moyen simple de renvoyer vers des contenus correspondant aux problématiques de chaque PME.

Créer un dispositif spécial pour l’accompagnement à l’e-internationalisation. Son objectif : aider les entreprises à élaborer leur stratégie, faciliter leur accompagnement et leur financement.

Répondre aux difficultés rencontrées par les plus petites entreprises dans l’accès au financement de leurs investissements immatériels grâce à une aide financière régionale qui permettrait de cibler les projets de façon plus précise au travers du prisme régional et de générer des financements complémentaires venant du privé.

Former les dirigeants et les collaborateurs en charge de la stratégie digitale des entreprises (communication sur les réseaux sociaux, etc..) en créant des cycles de formations spécifiques en partenariat avec les universités, les écoles de commerces et de communication.  A cela s’ajoute la création du statut de « PME digitale » favorisant la création de programme ambassadeur interne dans les entreprises. Développer l’e-réputation des collaborateurs pour accroître la notoriété de l’entreprise et, par conséquent, de ses ventes.