Comment expliquer le succès du réseau de Jeff Weiner ? Les raisons sont nombreuses, l’une d’elles me semble essentielle : l’organisation des réseaux de contacts en cercles de niveaux de proximité. En entretenant notre réseau, nous élargissons notre portée numérique et celle de nos contacts. De fil en aiguille, il n’est pas impossible qu’un jour Elon Musk apparaisse dans votre cercle de niveau 1, autrement dit, qu’il soit à portée de clic…

Indépendamment de LinkedIn, cette logique, propre aux réseaux sociaux, est essentielle dans le déploiement d’un programme ambassadeur à destination des collaborateurs.  Mise en perspective à l’heure de la transformation numérique.

 

Briller à l’extérieur pour mieux se transformer de l’intérieur, le secret d’un décollage réussi ?

Les entreprises ont rapidement saisi l’intérêt des réseaux sociaux pour passer la vitesse supérieure en matière de notoriété.  Les programmes d’employee advocacy, notamment sur LinkedIn, sont ensuite apparus comme d’évidents accélérateurs.

Faire de ses employés ses meilleurs ambassadeurs sur les réseaux sociaux est un pari risqué, semé d’embuches. L’éternelle résistance au changement posant notamment des barrières sur le chemin de l’engagement. Et si la transformation numérique, ce grand chambardement structurel et culturel, était un moyen de décupler les effets de l’employee advocacy ?

Appuyons-nous sur les changements qui résultent de la transformation numérique pour susciter un nouvel engagement interne. La création d’un nouveau département, le changement de Système d’Information, la victoire suite à un appel d’offres, la nomination d’un nouveau dirigeant, voire la reconfiguration de certaines équipes, tous ces événements sont des moments à valoriser sur les réseaux sociaux. Dans ce cas, l’employee adovcacy devient autant un levier de communication interne qu’externe. En somme, il permettra de briller à l’extérieur pour se transformer de l’intérieur…

Même si cela peut paraître assez éloigné de la réalité des entreprises, comment passer de la théorie à la pratique ?

 

Coloniser mars, un défi atteignable pour l’employee adovcacy ?

Voici quelques bonnes pratiques pour faire décoller vos programmes d’employee advocacy :

  • La gamification est un moyen simple de susciter l’engagement de façon intuitive, de démontrer l’utilité de chacun tout en valorisant l’entreprise. Utiliser à bon escient, sans caractère punitif ou anxiogène, des outils comme Smarp ou Socciable sont particulièrement performants.
  • La diversité des contenus est un critère de valorisation et de différenciation. Articles « marque employeur », infographies, livres blancs ou analyses internes, tous ont pour vocation de dresser le portrait de l’entreprise et, par extension, de permettre aux collaborateurs de véhiculer une image originale.
  • La formation est essentielle. Elle permet de construire un socle solide, une culture digitale, permettant à terme a chaque collaborateur de faire entendre sa voix plus librement. Comme l’expliquait,  François Guillot, directeur associé d’Angie+1, il ne faut pas se laisser piéger par l’effet perroquet générateur d’attention mais plutôt assurer « un lâcher-prise » au collaborateur pour développer de l’engagement.

L’employee advocacy est un excellent outil de communication interne comme externe mais à condition qu’une relation de confiance soit établie, que chaque maillon de la chaîne soit bien en place, conscient de son rôle et de son intérêt propre. Pas encore convaincu ? Sachez que les collaborateurs endossant le rôle d’ambassadeurs inspirent davantage confiance que les communications dites officielles.

 

 

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