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Source : www.allocine.fr

 

S’il y avait une allégorie à choisir représentant le héros, le Jedi serait sans doute en haut de la liste tant la saga Star Wars est ancrée dans l’imaginaire collectif. Membres de l’Ordre Jedi, Yoda et Obi-Wan Kenobi sont des guides ultimes luttant contre le côté obscur de la Force. En plus de défendre des valeurs et un code de conduite, ils développent un attirail d’expertises surnaturelles comme l’art du combat.

Défendre des valeurs, savoir être bienveillant et être doté d’un large panel d’expertises, ces qualités sont aussi celles du Chief Digital Officer, nouvel emblème de la transformation digitale. Retour rapide sur ce profil de plus en plus stratégique dans les entreprises.

Et si Yoda était votre Chief Digital Officer ?

Comme l’explique très bien Le Siècle Digital, la fonction CDO en 2017 s’articule autour de 3 expertises principales :

  • Maîtriser les technologies : De Microsoft Dynamics 365 aux applications plus collaboratives telles que Teams, le CDO connaît sur le bout des doigts les tenants et aboutissants de l’ensemble de l’infrastructure de l’entreprise. Il doit alors faire preuve d’un bagage technique non négligeable.
  • Être un facilitateur : La transformation digitale est un processus global d’intégration des technologies digitales dans une organisation. Savoir parler le langage de l’ensemble des strates de l’entreprise devient alors essentiel. Le CDO facilite les échanges dans l’entreprise pour faire émerger un changement collectif.
  • Savoir évangéliser : La résistance au changement a la peau dure en entreprise, ce n’est pas un secret. Le CDO doit alors impulser une dynamique récurrente et valoriser les raisons du changement pour les traduire en actions.

Une définition peut alors émerger. Nous sommes en parfaite adéquation avec celle de Siècle Digital : “business-oriented, professionnel du marketing ou technophile, le Chief Digital Officer partage avec ses pairs certains caractères transversaux qui l’amènent à mettre l’approche utilisateur au centre de sa réflexion. Vecteur du changement au sein de l’entreprise et d’ordinaire positionné en son centre névralgique, le CDO murmure auprès de toutes les strates de l’organisation pour transmettre une nouvelle culture digitale et impacter durablement l’entreprise dans son idéologie et son architecture.

 

Le Retour du Jedi : de la généralisation du CDO dans les PME/ETI ?

Attention ne soyons pas crédules, le CDO est un poste propre aux grands groupes, ceux qui ont entamé une réflexion globale sur la transformation numérique et qui possèdent des directions étoffées (SI, DAF, Marketing, …). Quid du Chief Digital Officer dans les plus petites structures ? Yoda se limite-t-il aux petites batailles ?

Quand on fait un état de l’art de la transformation numérique des PME (comme Deloitte, Bpi France, …), il existe un réel décalage avec les grands groupes, autant sur le volet technologique que culturel. Certes, les dirigeants de PME prennent progressivement conscience des bénéfices du digital dans la croissance de leur activité. Néanmoins le chemin est encore long d’autant que les applications concrètes ne sont pas si fréquentes.

Alors que faire ? Les acteurs du numérique (grands groupes, startups, incubateurs, associations professionnelles, élus, entreprises de conseils, …) doivent mutualiser leurs efforts pour agir tout au long du cycle de la transformation numérique des PME/ETI. Comment ? L’open-innovation est un bon exemple, co-construire de nouveaux services en mêlant la force de frappe des grands groupes et l’agilité des PME.

A suivre, dans un prochain épisode de la saga de la transformation numérique.