plan de déploiement de l'hydrogène pour la transition énergétique
Au début du mois de juin, Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, a présenté le plan de déploiement de l’hydrogène pour la transition énergétique. Malgré l’affaire du blocage de la raffinerie de la Mède, il démontre ici une vraie vision pour la France et lance un signal positif à toutes les parties prenantes engagées dans la transition énergétique. Et si les bénéfices générés par cette politique énergétique incitative du gouvernement étaient aussi un levier utile aux acteurs de l’industrie pour accélérer leur transformation numérique ?

 

Objectif : initier un modèle énergétique français

Selon les mots de Nicolas Hulot, l’hydrogène est une révolution potentielle pour notre modèle énergétique. Pourquoi ? Une de ses caractéristiques majeures est de pouvoir stocker des quantités élevées d’énergies renouvelables. C’est également une alternative aux batteries des véhicules électriques. Enfin, l’hydrogène est une énergie dite propre, et, de fait, plus en adéquation avec la volonté de la majorité des politiques publiques.

En outre, il faut savoir que la filière française est à la pointe et compte de nombreux industriels de premier rang sur la scène internationale, présents sur toute la chaîne de valeur. L’hydrogène pourrait-il permettre à la France d’atteindre l’indépendance énergétique ? Pourquoi pas ! Pour Nicolas Hulot, “le plan de déploiement de l’hydrogène doit permettre à cette filière de capitaliser sur ses atouts pour “conserver notre avance au cœur d’une compétition mondiale déjà féroce”.

Plus rentable et plus “vert”, l’hydrogène renferme un potentiel important pour les acteurs de l’industrie française en matière d’emploi et d’innovation. Parmi les objectifs annoncés, le gouvernement souhaite atteindre 5 000 véhicules hydrogène en circulation d’ici 2023 et installer 100 stations de recharge pour ces véhicules.

Des impacts positifs pour accélérer la transformation numérique de l’industrie

Qui dit nouveau modèle énergétique, dit nouveau projet de pilotage pour le/la DSI.

L’entreprise Europcar a décidé d’équiper d’ici 2030 l’ensemble de sa flotte de véhicules à l’hydrogène. Le choix d’un fournisseur, le pilotage des éléments logistiques, la gestion des factures… tous ces nouveaux paramètres devront être intégrés dans l’ERP, puis faire l’objet d’une formation auprès des collaborateurs.

Les DSI pourront alors bénéficier d’une opportunité pour ajuster leur infrastructure SI et renforcer la transformation numérique de leur entreprise.

 

L’hydrogène accélère la transformation numérique de l’industrie automobile

Tesla et ses homologues mobilisent de nombreuses ressources pour développer une filière de véhicules plus connectés et autonomes. Cette politique s’inscrit dans une volonté d’évacuer progressivement les énergies fossiles pour des énergies plus durables.

En annonçant ce “Plan hydrogène”, le gouvernement assure son soutien financier aux acteurs de la filière souhaitant transformer leur industrie avec les technologies connectées.

 

Le gouvernement donne des certitudes aux industriels, un élément décisif pour développer l’open-innovation

Pour Nicolas Hulot, les objectifs sont clairs : “10% d’hydrogène décarboné dans l’hydrogène industriel d’ici 2023 et entre 20 à 40% d’ici 2028.”

Nous le savons, la transformation numérique est un processus long, incertain, embrassant l’ensemble des problématiques de l’entreprise. Les incertitudes ne sont pas permises.

Il faut des certitudes pour prendre le risque de s’associer avec les nombreuses sartups françaises de l’énergie. C’est pourquoi les industriels peuvent se réjouir de ce plan. Il devrait fluidifier ce processus.

 

 

Transformation numérique : État et entreprises, même combat ?

https://blog.prodwaregroup.com/fr/actualites/start-up-francaises-ces-2018/